Malgré un début de saison plus ou moins raté et un effectif pas aussi bling-bling que ses concurrents directs, Marseille commence à se réveiller. Dans cette Ligue 1 où mis à part le PSG, élite intouchable, les autres clubs restent au coude à coude, l'OM tire enfin son épingle du jeu.

Des matchs encourageants

Les victoires au Vélodrome contre Lille et Lyon, deux tops équipes du championnat, remettent les phocéens dans la course sérieuse au podium. Marseille est désormais deuxième à huit points du PSG mais à un seul du SCO d'Angers et de Saint-Étienne. Plus que les résultats et les chiffres, le jeu et la manière sur le terrain rajoutent un plus à leurs performances. Tout commence contre le LOSC où la qualité de jeu des deux équipes n'est pas à la hauteur de l'affiche. Mais les marseillais, bien disciplinés, appliquent les consignes de leur coach et avec de l'abnégation et de l'acharnement, arrivent à arracher la victoire 2/1.

Ensuite, vient l'Olympico face à Lyon, hier soir. Après les habituels incidents qui ont lieu à Marseille avant les matchs contre Lyon ou Paris (bus caillassé), et les paroles de Dimitri Payet en conférence de presse sur Rudi Garcia, il fallait assumer ces paroles sur le terrain. Dans un stade Vélodrome sans lyonnais et avec un Payet des grands soirs (auteur des 2 buts marseillais), l'OM est parvenue à vaincre l'autre olympique de France. Bien que réduit à 10 dès la 64ème minute, les hommes de Villas-Boas ont tenu pour ramener cette précieuse victoire. Encore une fois, les marseillais rigoureux et à l'écoute de leur entraîneur ne produisaient pas le jeu le plus fabuleux de Ligue 1 mais faisaient parler cette envie de victoire.

Un retour en Europe ?

Marseille devra poursuivre sur cette voie là si le “Champion's project” reste d'actualité. Dans tous les cas, Marseille rêve de retourner en Europe dès la saison prochaine. Cependant cette année, les places sur le podium demeurerons encore plus dur à aller chercher. Plusieurs clubs de Ligue 1 se positionnent dans la course dont certains comme Angers ou Nantes que personne ne voyait à ce niveau là.